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Le baron noir.

James Carter
Messages : 3
Date d'inscription : 27/05/2017





James Carter
Sam 27 Mai - 23:36
Le baron noir. 956837plop
Fiche d'identité

• Nom & Prénom(s) : James Carter
• Age : Trente ans
• Arme : Sabre enchanté par le feu
• Camp(s) : Phantom Lord
• Avatar : Hijikata Toshizô de Drifters
• Surnom : le Baron Noir

Physique

S'il culmine bien haut, ce géant à la crinière d'ébène bien peinée et soignée, comme le reste de son image impeccable et riche, évoquant son appartenance de jadis à la noblesse; il n'a pas la musculature aussi développée qu'on le pourrait croire. Elle est certes bien présente et souligne assez cette carrure d'athlète prônant l'exigence de soi, de l'esprit sain dans un corps sain; mais bien peu d'homme auraient à envier ce corps bien bâti. Il avoisine le mètre quatre-vingt-dix pour un peu plus de quatre-vingt kilogrammes. Si bien qu'il apparait tel un rempart infranchissable, un récif où viennent se briser ses ennemis, une majesté funèbre qui domine tout homme. Mais sa carrure épaisse a beau en édifier plus d'un, alors gagné par le respect ou la crainte, il n'exhale pas de gestuelle ou démarche laissant trop planer cette menace ombrageuse qu'il inspire. Il semble en effet bien taciturne, guère avenant et encore moins terrifiant à bien l'observer. A vrai dire, si le mystère plane toujours autour de sa personne, il déçoit par ses manières épurées des vanités mondaines. Le bellâtre trentenaire demeure ainsi une bien triste figure, malgré qu'il puisse séduire et susciter l'admiration par sa seule image et présence poignante, presque spectaculaire ou irréelle. Sa trogne de beau ténébreux n'en reste pas moins fade, glaciale et impassible. Nulle lueur ne reluit en ces prunelles dures et amères, que trop lasses d'une certaine existence. Voilà ce qu'intime ce faciès pâle et figé, un nanti ravagé par l'ennui. Et il a fière allure, le bougre. Quoique macabre ou sinistre, se pourrait dire la multitude. Mais sa stature de colosse en impose assurément. Il en émane force, prestance et charisme indéniable. A tous il apparait tout naturellement appartenir à la race des seigneurs, malgré que nul éclat de noblesse n'émane de sa personne. On lui reconnait enfin une adresse de bretteur qui n'a d'égale que son talent de chevaucheur. Enfin, sa marque de guilde se veut dissimulée sous sa main gantée droite, au dos plus précisément. 
Personnalité

L’homme est fier sans être susceptible. Et il s’aime à croire que nulle injure ne le blesse. Certes il n’est pas si colérique qu’on le pourrait croire, venant d’un esprit mondain comme il s’évertue à l’entretenir, mais lorsque la rage le gagne, il ne répond plus de lui. Comme s’il lui plaisait de s’effacer et d’étreindre la douce délivrance du déchainement des passions. Là il n’a de remords à s’adonner à quelque violence qu’il étrangle d’ordinaire. Et il n’en retire que plus de jouissance, une fois son désir assouvi. Voilà de rares cas où il cautionne, pour sa part, le meurtre ou l’emportement.

Il y a du reste cette fascination prononcée d’un brasier à l’œuvre, une admiration intimant la démence. Puisqu’il trouve une certaine sensualité à cette chose insaisissable, destructrice et poétique. Mais il s’abandonne trop rarement à ces pulsions pyromanes qui le traversent parfois. Bien qu’il puisse s’en émouvoir dans l’acte. Car le phénomène est si splendide à son sens, qu’il redoute toujours de céder à la tentation d’embraser gens et bourgades, dès lors que l’ennui le ronge.

En effet, le bougre l’abhorre plus qu’une déception ou bravade encourue. Cette quête frénétique à se voir diverti l’oblige assez à converser, voyager ou effectuer toute autre activité susceptible de lui raviver un quelconque intérêt à cette vie morose. Et le nanti, bien las de son existence monotone, n’a de cesse d’espérer le retour d’une créature cauchemardesque ; celle-là même qu’il adore et adule, qu’il admire et vante les mérites.

Il a d’étrange cette franchise édifiante et ce cynisme naturel, tandis qu’il est tout aussi capable de magnanimité et d’égards quelque peu courtois et plaisants. Le galant n’est ainsi que rarement méprisant. Et il lui plait de régler ses différents par les armes, lorsque la parole ne suffit pas. Il ne néglige d’ailleurs que rarement l’occasion d’un duel, où le frisson du péril encouru lui ravive les ardeurs.

Du reste, le bellâtre souffre d’une lassitude perpétuelle au quotidien. Celle d’être trop affligée par l’humanité. Fort peu de gens parviennent à lui dépouiller cette humeur blasée, et encore moins lui éveiller quelque intérêt. A vrai dire, il trouve ses congénères si décadents qu’il ne se prive de blâmer ces derniers. Mais peut-être n’est-il qu’un fou austère et aigri par un manque. Lui qui ne raffole de presque rien.

Certes il n’a encore nulle envie de charmante compagnie et n’a jamais trouvé d’attrait aux moindres vanités, qu’il trouve encore bien absurdes et écœurantes, mais il n’est si révulsé par la multitude. Puisqu’en plus de lui offrir quelque amusement, cette dernière n’est pas moins déplaisante à côtoyer en vérité. D’autant que son admiration pour le destructeur n’induit en rien qu’il préfère une race à l’autre. Si bien qu’il n’aurait nulle envie de transcender sa nature.
Histoire

D’aussi loin qu’il s’en souvienne, sa vie première était des plus monotone. Il jouissait certes de bons nombres avantages en son domaine, du fait de son noble lignage et de sa fortune familiale qui lui épargna les maux de la plèbe, hélas il s’ennuyait ferme en sa demeure aussi glaciale que sa figure n’était morne. Le sire sans vigueur ni chaleur avait de toujours aspiré à une chose qu’on lui refusait, livrer bataille pour son bon plaisir.

Que lui servait dont ces heures précieuses de l’enfance qu’il avait dû sacrifier à une éducation inutile ? Certes il avait assez apprécié de se voir enseigner les arts militaires, où il ne s‘était guère plus illustré qu’un autre rejeton d’aristocrate, mais il trouvait bien fade la récompense de ses efforts. Le pouvoir politique d’administrer à loisir ses gens en ses terres, d’être garant de justice ou même d’avoir droit de vie et de mort sur des mécréants, ne lui suffisait point.

A vrai dire, ce petit roitelet préférait bien plus le champ d’honneur à ses plaines, bourgades et autres portions de territoire. Bien qu’il dénigre la gloire et autres vanités si absurdes à son sens. Il adorait la bataille, les duels d’armes, le ballet des lames, les chevauchées poignantes, les sièges excitants, les bains de sang. Des années durant il avait troublé ses maîtres, autres grands seigneurs du Minestrel. Et il avait eu d’étrange d’être aussi charitable envers les gueux et les miséreux, qu’abominable avec les gredins en tout genre.

Aussi s’était-il illustré par quelques actes laissant déchanter ses visiteurs, où il jouait les bourreaux avec grand plaisir. Sa cruauté transparaissait du fait de son équité, où il voyait une justice louable en ses exactions. Puisqu’il n’y avait nulle différence à trancher les mains d’un voleur notoire comme celles d’un parfait inconnu pris sur le fait. Il tenait ceci dit à ne pas commettre d’erreur imputable à sa personne, en ne venant pas éliminer d’innocent.

Son bon fond, s’il était véritable, le faisait demeurer dans les bonnes grâces royales. Il y avait bien pire chez ses pairs, d’autres baronneries  semblaient moins paisibles. Si bien qu’il su édifier la discorde entre les pontes. Une bien longue entreprise, minutieuse et savoureuse. Voilà qui l’avait diverti. Se jouer des uns et voir s’effondrer la paix fragile l’avait ravi, plus qu’aucun autre. Et il avait tout naturellement prit part à cette grande rébellion, soulèvement massif des nobles et grands propriétaires terrien du royaume.

Il n’avait ceci dit de grief contre la maison royale. Il s’ennuyait voilà tout. Un tel discours l’allait rayer des listes prestigieuses. Mais il n’avait que faire d’être blâmer, injurié ou autre. Seul lui importait de se divertir, de se dégourdir. Ce nanti se déclamait dont instigateur de la révolte. Et tandis que sa vilenie ébranlait les plus hautes sphères du pouvoir, les conflits ravageaient les provinces où les rivalités éclataient en toute impunité. On s’étripait en un climat de guerre civile en devenir, celle-ci menaçant de déchirer le peuple après la nation.

Et son fief, aussi modeste soit-il, n’échappait guère au phénomène. Pillages et émeutes raisonnaient ci et là dans le royaume. Le chaos profitait aux bandits en tout genre, et lui riait aux éclats. Hélas il y en eu une pour éventrer sa jouissance. Une seule âme avait bravé sa légion, défaite avec aisance, avant d’assiéger sa forteresse par les flammes, puisqu’il ne servait rien de converser avec lui. Le souvenir de ces échanges verbaux l’allaient hanter, tant cette bonne langue lui plaisait. Mais elle faillit bien lui être fatale.

Il trouvait en elle une bien digne adversaire, à l’instar de ces autres chevaliers. Et que cette fine lame ingénieuse lui résiste, l’épatait, le comblait tandis qu’il se livrait à une duel au sommet de la plus haute tour du château. Naguère encore, si la donzelle ne l’avait défait dans les plaines, lors de manœuvres de grand stratège, peut-être l’aurait-il courtisé. Quoiqu’elle lui fendait le cœur par sa haine déchirante. Au final, elle avait daigné épargner ce maraud et l’avait regretté, puisqu’il s’évadait peu après sa capture. L’amertume de la débâcle l’ayant inspiré, il s’exilait outre mer.

Là il gagnait les rives de Bosco, seul territoire susceptible de l’accueillir. Et s’y faisant quelque peu oublier, le bellâtre ne songeait plus qu’à alimenter le climat politique malsain qui régnait dans la région. Il ambitionnait-là de voir éclater les nations voisines, hélas il y avait à l’ouest un conflit qui le séduisait d’avantage. Les récits et rumeurs découlant de la formidable créature qui saignait le royaume de Fiore lui éveillaient quelque intérêt. Puisqu’il lui apparaissait évident que l’incarnation de ses désirs tendait à déferler sur le monde.

Il lui fallait dont constater de ses yeux ce spectacle d’horreurs, et admirer la bête qui engendre la ruine. Celle-là même qui pouvait bien accomplir ses dessins. La seule entité digne d’être révérée et adorer à son sens. Le dément fit dont voile vers la terre des mages, dont-il apprenait depuis peu les secrets. Il s’imaginait pouvoir prendre sa revanche sur sa némésis, une fois sa lame enchantée parfaitement maîtrisée ; tandis qu’il espérait contempler l’apocalypse ambulante. Hélas cette dernière s’évanouie dans la nature, sans qu’il n’ait pu assez admirer sa magnificence et s’ébahir du désespoir d’autrui.

Et voilà qu’un beau jour où il se riait de quelques pauvres gens et manants, un mystérieux personnage le gagnait et l’enjouait à l’aventure. La proposition ne lui paru si alléchante, quand bien même la fortune soulagerait sa maigre bourse, et les joies d’entrer dans la confidence des plans sordides d’une guilde maléfique le titillaient. Il prêtait dont allégeance à ce maître de Phantom Lord et se disait que sa cervelle pourrait bien servir la pègre. Tôt ou tard, il trouverait son compte parmi ces mécréants. D’autant qu’il avait grand foi d’assister à la résurgence de la pire engeance de la création, le destructeur dont-il était l’apôtre.

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L'Historien
Messages : 20
Date d'inscription : 14/05/2015





L'Historien
Jeu 17 Aoû - 18:14
Un nouveau livre s'ajoute dans la grande bibliothèque de notre monde, l'histoire de James Carter, mage de rang B.

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